Dvd
Adaptation d'oeuvres littéraires
  • Tini zabutykh predkiv (les chevaux de feu)
    LES CHEVAUX DE FEU (Tini zabutykh predkiv- l'ombre des ancêtres oubliés)
    de Serhiy Paradjanov d'après une nouvelle de Mykhaylo Kotsiubynskiy. 1964 - Studio Dovzhenko - Kyiv - Ukraine
    LANGUE : UKRAINIEN
    Sous titres : Français et Anglais
    Scénario: Ivan Shendey et Serhiy Paradjanov
    Photos; Yuriy Ilienko, Musique Myroslav Skoryk, Montage .M.Ponomarenko
    82' - Image et son restaurés.
    Comédiens : Ivan Mykolaychuk, Larysa Kadochnikova, Tetiana Bestayeva
    Synopsis : L'action du film se déroule au début du XXème siècle, dans les Carpates. Deux familles de Hutsuls, les Palishchuk et les Hutyniuk, se détestent depuis des générations. Mais Ivanko Palishchuk et Marichka Hutyniuk, qui ont grandi ensemble depuis l'enfance, sont devenus inséparables et projettent de se marier en dépit de l'antagonisme de leurs familles. La veille de leur noce, Ivan doit partir travailler comme valet dans les alpages. Marichka, qui ne veut pas l'attendre tout l'hiver, cherche à le rejoindre dans la montagne. Voulant sauver un agneau égaré, elle se tue en tombant dans une rivière…

    Presse : "Les couleurs"
    Tous les peuples ont leurs Roméo et Juliette ou leurs Tristan et Iseult. Les hutsuls, eux, ont Ivan et Marichka. Jusqu'à nos jours, ils ont conservé des rites et des traditions médiévales où la magie le dispute à la métaphysique. Et, à travers ces rites très particuliers, on retrouve les mythes éternels de l'homme face aux forces du monde. L'eau, le feu y redeviennent des éléments primordiaux et symboliques. La magie incarne le mal. Et l'amour pur vaincra même la mort. Il faut voir ou revoir Les chevaux de feu” si l'on veut retrouver ces images éternelles qui sommeillent au fond de chacun de nous. (Télérama)

    Opinion (Lubomir Hosejko)
    Septième adaptation cinématographique du nouvelliste Mykhaylo Kotsiubynskyi, Les Ombres des ancêtres oubliés est l’œuvre par excellence qui lancera une nouvelle vague dans le cinéma ukrainien, appelée tantôt cinéma poétique ou métaphorique, tantôt pictural, et plus connue sous le vocable École de Kyiv. Jusque-là, Paradjanov avait été un réalisateur peu remarqué, engagé par le Studio Alexandre Dovzhenko de Kyiv. D’abord assistant d’Ihor Savchenko et de Volodymyr Braun, il avait aligné coup sur coup trois documentaires et quatre longs métrages de fiction de commande, lesquels portaient déjà les prémices d’un cinéaste, dont la capacité de création allait croissant avec la génération montante, imprégnée de culture occidentale et à l’écoute de la dissidence.
    Paradjanov découvre chez Kotsiubynskyi une sorte de prose rythmée dont il faut, comme pour les peintres, connaître les couleurs parce qu’elles viennent à la rescousse des mots. Choisissant la solution picturale plutôt que la solution littéraire, il va donner libre cours à son interprétation du récit à partir de couleurs qu’il attribue à chacun des chapitres et dont la matière sera rigoureusement respectée : Les Carpathes oubliées de Dieu, Les Alpages, Solitude, Demain le printemps, Le Sorcier, L’Estaminet, La Mort d’Ivan, La Vie quotidienne, Noël, Ivan et Palania, La Pietà. À première vue, le film impressionne par l’abondance kaléidoscopique des tons, par la symphonie des sons, la complexité technique, le souci du détail et, surtout, par la diversité des rites, les superstitions, l’art des Hutsules, une ethnie carpathique méconnue, primitive mais raffinée, vivant en étroite communion avec la nature et l’univers de ses ancêtres. Au fil des séquences, une matière filmique semble se dégager dans des cycles de traitement de couleurs indissociables de la dramaturgie. Les références picturales sont choisies à l’origine du projet : Botticelli, Bosch, Bruegel, Goya, Chagall, Caravage, mais aussi les portraits de Houtsoules rencontrés dans les tableaux des peintres ukrainiens Ivan Truch, Olena Kultchytska, Osyp Kurylas. Cette débauche de couleurs, de broderies et de costumes chamarrés, est inspirée par le jeune décorateur Heorhii Yakutovych et la costumière Lidiya Baykova. L’image se dissout dans des ocres, des bleus, des rouges, des gris, donnant au film une unité chromatique rythmique et plastique. Le film commence par une gamme de gris-argent soulignant l’âpreté du paysage puis un marché de Noël aux couleurs bariolées avec le premier choc émotionnel et visuel : un filet de sang coulant sur la lentille frontale de l’objectif et se transformant en chevaux rouges galopant (d’où le titre français Les Chevaux de feu) – trouvaille commune du réalisateur, du décorateur et de l’opérateur. Pourtant, il serait trop réducteur de ne voir que des couleurs, des figurants typés dans un contenu ethnographique hypertrophié, car il s’agit bien de la restitution de la culture d’un peuple de tradition orale, sublimée par le délire baroque d’un cinéaste enfin libéré du carcan réaliste socialiste. Le réalisateur se laisse emporter avec toute son équipe dans la matière première du récit en fondant littérature, histoire, ethnologie et métaphysique en une vision cinématographique totale. Et si c’est un Arménien déraciné travaillant en Ukraine qui réalise un film national dans sa forme comme dans son contenu, c’est justement parce que son histoire tend à l’universalité, à l’instar des tragiques grecs et des histoires d’amour légendaires de la littérature occidentale, Roméo et Juliette, Tristan et Iseult.
    Le véritable thème du film est celui de la mort en forme de long adieu à la beauté et à la vie qui s’éteint dans un combat inégal avec les forces du mal. Ici, les rites funéraires ont une forte connotation économique et sociale : magie, sorcellerie, démonologie ordonnent la veillée et les levées des corps. Du point de vue anthropologique, le vérisme de la transe collective pendant la mise en bière du corps d’Ivan est un morceau d’anthologie inégalé. Au thème de la mort omniprésent tout au long du récit, s’ajoutent ceux de l’amour, de la fidélité et de la solitude, tenant à la fois du drame shakespearien et de la tragédie racinienne. Si Ivan croque une pomme après l’amour avec Palania, c’est pour admettre qu’il a trahi le souvenir de Marichka. Il est condamné à vivre dans un sentiment d’abandon et d’autodestruction. L’univers de Palania lui demeure étranger, et la fidélité à son amour perdu devient la manifestation la plus accomplie de ses passions, celle qui soustrait à la temporalité et projette vers l’éternel.
    Natif de la région où se tourne le film in situ, le jeune premier Ivan Mykolaїtchouk interprète le rôle d’Ivan. Il est l’incarnation même de son homonyme, connaît les us et les coutumes, se signe nonchalamment à la houtsoule, parle le dialecte local. D’emblée son jeu imprime au film un style économe qui ébranle l’archétype de l’acteur soviétique, coincé dans un académisme désuet. Entouré de paysans houtsoules qui interviennent et exigent leur propre vision et la vérité absolue, il a pour partenaires Larysa Kadochnikova (Marichka) et Tetiana Bestaieva (Palania), toutes deux d’une exceptionnelle beauté. Comparé au comédien russe Vassili Choukchine et au Polonais Zbigniew Cybulski, il devient très vite une star de l’écran et sera lié à plusieurs films à succès.
    La conception du film est due tant au réalisateur qui jette les fondements de la mise en scène frontale, avec peu de gros plans et une absence totale de raccords dans l’axe, qu’à son opérateur Youriï Illienko. Cependant, tout deux entrent en conflit. Alors que Paradjanov veut une caméra statique et contemplative, Illienko la rend très mobile. Enivrée par ses propres mouvements, elle vacille de plongée en contre-plongée, avance, recule dans des travellings époustouflants. Souvent portée, elle balaie tout sur son passage, exécutant des filages, des décadrages, des panoramiques à 360°, comme dans la séquence de la veillée funèbre. Au montage, la technique de la caméra coup de poing et les astuces optiques, notamment les images solarisées, donneront raison à Illienko qui applique la théorie de la caméra émotionnelle, marquant le retour au cinéma de poésie qui tend à revaloriser le point de vue visuel et l’impact émotionnel de la couleur contre l’envahissement du bavardage. Ce visuel émotionnel est accompagné par la musique symphonique de Myroslav Skoryk, doublée de plaintes lugubres des trembites, de glas de cloches et de guimbardes de bergers.
    Présenté hors concours au Festival de Moscou en juillet 1965, le film reçut un accueil mitigé, pour ne pas dire hostile, et fut démoli par le critique moscovite Mikhaïl Bleiman. Les instances cinématographiques qui souhaitaient voir Paradjanov réintégrer le réalisme socialiste qualifieront cette œuvre d’expression du nationalisme ukrainien. Paradjanov avait notamment refusé de doubler le film en russe, car, selon lui, le doublage aurait été dévoyé, aurait vulgarisé le sens des mots et détourné la force des images. Néanmoins, ce film culte obtiendra un succès international en Occident, notamment en France. Il orientera la production ukrainienne vers un cinéma de qualité à consonance plus nationale qu’auparavant, mais restera un cas isolé dans l’histoire du cinéma ukrainien, accompli par une équipe de cinéastes trentenaires exaltés.
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    Prix : 24,00 €
  • Svatannia na Honcharivtsi
    Comédie d'après la pièce de H.Kvitka-Osnovianvenko.
    Réalisateur : Ihor Zemhano

    On marie la belle Uliana au benêt Stet'sko mais son coeur appartient au serf Oleksiy.
    Quel sera son destin? Les traditions populaires, un grand nombre de chants vous accompagneront dans ce joyeux voyage dans le passé.
    Dans les rôles :
    Mykola Pishvanov,
    Mykhaylo Ivchenko
    Honna Koperzhyns'ka
    Alla Rolyk
    Ihor Zylin
    Compositeur : Kyryl Stetsenko
    Studios de cinéma "Dovzhenko" de Kyiv.1958
    DVD - 2010- 79'
    En UKRAINIEN
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    Prix : 15,00 €
  • Martyn Borulia
    Film tiré du roman de M. Karpenko - Karyi.
    Réalisateur; Oleksiy Shvachko
    Acteurs : Hnat Yura, Serhiy Alekseienko, Varvara Chayka, ...
    Année 1953 , 87'
    LANGUE : UKRAINIENNE
    L'héros du film, le paysan Martyn Borulia - a décidé d'obtenir un titre de noblesse.Il perd tout dans sa course aux fausses valeurs. Le tragique mêlé au comique mettent en valeur l'inégalable comique ukrainien et le merveilleux jeu des acteurs.
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    Prix : 15,00 €
  • Sto tysiach (Cent mille)
    LANGUE : UKRAINIEN
    1958 - 60'
    Studio Dovzhenko
    Réalisateurs: Hnat Yura, Ihor Ivanov
    Film-représentation d'après la pièce de M.I.Karpenko- Kariy dans une représention du théâtre dramatique "I.Franko" de Kyiv.

    Herasym Kalytka ,riche paysan et héros de la pièce rencontre un inconnu qui lui propose une combine- acheter 100 mille faux roubles pour la somme de cinq roubles. ..
    Acteurs: Hnat Yura, Dmytro Myliutenko, Ivan Markevych,
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    Prix : 15,00 €
  • Kaminnyi khrest ( la croix de pierre)
    Langue : UKRAINIEN, russe,
    1968 82' RSS d'Ukraine, Genre:drame
    Réalisateur: Leonid Osyka - Scénario : Ivan Drach
    Sujet : Ukraine occidentale , 1945
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    Prix : 15,00 €
  • Vavylon XX (Babylone XX)
    Fable poétique d'après le roman de Vasyl' Zemliak " le groupe de cygne".
    Un pittoresque village ukrainien appelé " Vavylon". La vie moderne ne l'a pas atteint. Ici, on n' a même pas entendu parler de révolution.
    Mais le bolchévique et marin Klym Synitsa, rentre et trouble la quiétude des villageois.Il organise la première commune .
    Les paysans n'ont pas tout de suite accepté ces communards, ils ont observé prudemment ces nouvelles personnes, ces nouvelles relations....
    Même le philosophe du pays a longtemps réfléchi.
    Réalisateur : Ivan Mykolaychuk
    Musique/ Ivan Mykolaychuk
    100'
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    Prix : 15,00 €
  • Vohnem ta mechem (Par le fer et le feu)
    17ème siècle. Річ Посполита обійнята вогнем, що спровокований сваркою православного полковника Богдана Хмельницького з паном Чаплінським, який запоров на смерть сина полковника. Ображений Хмельницький підняв Запорізьку Січ, призвав кримських татар на чолі з Туган-беєм, розбив війська короля Владислава. А на тлі диких грабежів, погромів, грандіозних батальних сцен благородний шляхтич Ськтешутський і жорстокий козацький отаман Богун добиваються любові красуні-полячки. У ролях: Богдан Ступка, Олександр Домогаров, Ізабелла Скорупко, Михал Жебровський, Кшиштоф Ковалевський, Анджей Северин, Збігнев Замаховський, Єва Вишневська
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    Prix : 15,00 €
  • Chorna Dolyna (La vallée Noire)
    2008 - 92 'LANGUE : UKRAINIEN D'après le roman de Y.Mushketyk "Yasa".
    Le célèbre fils du peuple Ivan Sirko, issu le la garnison Merefa, près de Kharkiv, a été élu 8 fois chef des cosaques, s'est battu vaillament, a gagné53 grandes batailles.
    Comme tout cosaque zaporogue il plaçait la liberté au-dessus de tout....
    Pages héroïques et tragiques du pays....
    Scénario et réalisation: Borys Shylenko: Réalisatrice: Halyna Horpynchenko. Chants exécutés par l'ensemble "Dzherelo".
    Acteurs: : Ivan Havryliuk, Oksana Drozdova, Heorhiy Pivnenko, Олександр Denysov et autres.
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    Prix : 15,00 €
  • Chorna rada
    2008- 145'
    Genre : Drame, historique -adaptation -2000
    Réalisateur: Mykola Asieiev-Rudenko
    Scénario: Hryhoriy Shton'
    Sous-titre : anglais
    D'après le roman de Panteleymon Kulish édité en 1857 et interdit sous Staline, dans les années 30 .
    Le film décrit les sombres années de l'histoire ukrainienne après la mort de Bohdan Khmel'nyts'kiy et la prise du pouvoir de Ivan Brokhovets'kiy.
    Distribution:
    Bohdan Beniuk, Bohdan Stupka, Ruslana Pysanka
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    Prix : 15,00 €
  • Vyshnevi nochi
    1992 - 92'00 D'après un récit de B.Kharchuk
    Langue : ukrainien
    Їхні долі тісно переплелись у вирі війни. Вона (Інна Капінос) – відважна підпільниця, зв’язкова українського національного опору, він (Володимир Шевельков) – офіцер окупаційних військ, каратель, мисливець за партизанами. Імперія послала його, як і багатьох інших українців, воювати проти своїх братів по крові, знищити сам дух опору. Отже, вони опинились по різні сторони барикад... Але любов розпорядилась по-своєму...

    Нагороди: 1995 – Гран-прі за кращу жіночу роль Інні Капінос, кінофестиваль "Стожари" (Київ), 1997 – лауреат кіно-телефестивалю "Золота ера" (Київ).

    Scénario: Vasyl' Portiak –
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    Prix : 15,00 €
  • Chotyry lysyty fanery
    LANGUE : UKRAINIEN 80'
    Réalisateur : Ivan Havyliuk
    La journaliste Sofiia, après avoir écrit un article sur le détective de la ville , le capitaine Bohdan Mazepa, tombe amoureuse de ce dernier et l'épouse.
    Mais elle découvre que son mari mène une double vie...
    Dans les rôles:
    Ivan Havryliuk, Nataliia Sums'ka, Ol'ha Sums'ka, Mykhaylo Hornostal', Kostiantyn Stepankov.
    Lire la suite
    Prix : 15,00 €